Le problème le plus important auquel les entreprises sont confrontées aujourd’hui est la gestion de leur réputation.
Plus que jamais, les consommateurs ont tendance à miser leur argent sur des entreprises qui partagent leurs valeurs et leurs préoccupations. Il aura fallu une pandémie mondiale pour attirer l’attention des consommateurs sur l’objet de leurs dépenses…
Au cours des derniers mois, les entreprises se sont montrées de plus en plus transparentes envers leurs consommateurs. Ces dernières veulent que nous sachions ce qui leur tient à cœur, le bien qu’elles font et les causes qu’elles soutiennent. Elles ont en effet réalisé qu’il était dans leur intérêt de prendre position.
Mais il ne faut pas s’arrêter aux entreprises. Toute personne salariée qui souhaite conserver son emploi, cherche un emploi ou souhaite progresser dans le monde du travail, se doit également de se sentir concernée par le développement de sa réputation. La réputation fera toujours la différence lorsque votre patron a un choix à faire par exemple, entre vous, ou un autre…
Pour examiner de plus près les implications de la gestion de la réputation, voici trois questions qui s’appliquent aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers :
1. Que faisons-nous des meilleures performances ?
Ce qui se passe avec les travailleurs de première ligne reflète ce qui se passe dans les entreprises. Nous diront toujours « Les clients d’abord », mais nos actions ne racontent pas toujours la même histoire…
Malheureusement, les organisations à but non lucratif, qui dépendent de bénévoles pour aider à fournir des services à ceux qui en ont le plus besoin, ont des histoires similaires. De nombreux bénévoles, pourtant de bonnes personnes, n’ont pas la formation nécessaire pour aider ceux qu’ils sont appelés à servir. Comment leurs clients pourraient-ils se sentir ?
2. Pourquoi travaillons-nous ?
« Pour gagner de l’argent » est la réponse instantanée. Cela peut sembler être une réponse populaire, mais pas pour tout le monde. Pour un nombre croissant de travailleurs, cela va bien au delà, en particulier de nombreux membres de la ” génération Z “, née entre la fin des années 90 et 2012. Ils veulent sentir qu’ils ont un impact, qu’ils servent à quelque chose et ils recherchent le travail idéal pour e se réaliser et aller dans cette direction qui les motivent, parfois plus que l’argent !
L’objectif de Starbucks est de faire de l’entreprise « le premier fournisseur du meilleur café au monde, tout en maintenant nos principes sans compromis pendant que nous grandissons à travers le monde ». Le but de Walt Disney Company est « d’être l’un des principaux producteurs et fournisseurs mondiaux de divertissement et d’information ».
Les entreprises et les individus qui ont le courage et la force d’exprimer publiquement leur vision avec audace et sans équivoque font savoir qu’ils s’engagent à préserver leur réputation.
3. Comment réagissons-nous en cas de problème ?
La réponse à cette question dépend de si vous prenez ou non la gestion de la réputation au sérieux. Encore une fois, elle concerne aussi bien les entreprises que les particuliers.
Souvent, notre comportement reflète ce que nous pensons être la solution. Un dirigeant politique incitera par exemple ses électeurs à rester à la maison pour Thanksgiving, avant de prendre lui-même un vol pour rejoindre les siens…
Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. L’inattendu rentre parfois en jeu. Alors, pourquoi ne pas l’anticiper ? Pourquoi ne pas faire face à la possibilité d’éventuels résultats négatifs ?
La tâche de la gestion de la réputation consiste à regarder vers l’avenir, à anticiper les conséquences et à prendre les bonnes décisions. Pour gérer sa réputation, il est important de noter qu’il n’y aura jamais rien de mieux que la vérité… !
Dans un ouvrage, Faulkner « semblait savoir à quel point sa réputation personnelle pourrait nuire à la réputation de son travail ». Cela s’applique à chacun !
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